»’BERTON Delphin Augustin »’ (né à Champigny sur Veude, I&L). Interne des hôpitaux et hospices civils de Paris, ancien élève de l’Ecole Pratique, membre de la Société anatomique, du Lycée médical. Thèse à Paris en 1830 (Dissertation sur les différences que présente la pneumonie chez l’enfant, l’adulte et le vieillard). Lien avec Tours ??
»’BERTON Maurice »’ Fulbert (Ligueil 30/9/1889-19/7/1918)(SHD 5 Ye 125 160). Né à Ligueil, fils d’Antoine Alexandre BERTON et de Marie Marthe Aimée RAGUIN. Probablement l’élève de Louis Lapeyre dont il parle dans ses lettres en 1914 (car pas de thèse au nom de Berton soutenue juste avant ou juste après guerre, contrairement à Bretegnier). Comme pour Henri Barnsby, des cartes postales anciennes de l’Hospice général représentent une salle commune portant le nom de Berton. Nom des salles à l’Hôpital Général.
Soldat de la classe 1909, il est incorporé au 66ème Régiment d’Infanterie le 8 octobre 1913. Il est nommé médecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More auxiliaire le 2 août 1914 lors de la mobilisation, il est alors étudiant en médecine. Il part au front avec le 66ème Régiment d’Infanterie. Il est promu médecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More aide-major de 2ème classe le 1er décembre 1915, il est évacué des armées le 24 décembre 1915. Il affecté à Bizerte (Tunisie) le 12 janvier 1916 et le 27 janvier il est affecté à l’hôpitalÉtablissement public habilité à recevoir les malades, les… More militaire de Bizerte. Le 22 octobre 1916, il est affecté au 66ème Régiment d’Infanterie puis le 15 janvier 1917 au 33ème Régiment d’Artillerie. Le 1er décembre 1917 il est promu médecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More aide-major de 1ère classe. Il décède à la suite de blessures de guerre à la ferme de Monthibaut dans la Marne le 19 juillet 1918.
Il obtient de nombreuses récompenses durant le conflit. Il est cité à l’ordre du 9e Corps d’Armée le 20 novembre 1914 :
« N’a cessé depuis le début de la campagne de se dépenser sans compter pour assurer le relèvement des blessés et les premiers soins à leur donner. Obligé à 3 reprises d’évacuer son poste détruit par les obus. A continué à assurer le service dans une zone constamment battue par les jeux d’artillerie et d’infanterie. ».
À l’ordre de l’Armée le 5 octobre 1915 :
« MédecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More auxiliaire du 66e Régiment d’Infanterie. En première ligne depuis le début de la guerre. MédecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More d’élite et dévoué qu’au cours de nombreux combats de régiments n’a pas cessé de faire preuve d’un mépris absolu du danger en allant sous le feu le plus violent donner ses soins aux blessés. Blessé le 22 septembre 1915, d’un éclat d’obus dans un poste de secours avancé. ».
Et à l’ordre du 33e Régiment d’Infanterie le 28 août 1917 :
« MédecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More ayant une fois de plus fait preuve des plus belles qualités de bravoure et dévouement. A un moment de repli apprenant que l’ennemi était à 50 mètres de son poste a continué à soigner les blessés qui encombraient ce poste contribuant ainsi par son sang froid et son exemple à ramener le calme. A pendant les journées des 19 et 20 juillet sous un bombardement incessant de son poste assuré avec une activité, un courage et un zèle au dessus de tout éloge. ».
Il obtient la Croix de Guerre avec étoile vermeil et avec deux palmes et la Médaille Militaire le 23 juin 1915 :
« D’une bravoure et d’un dévouement qui depuis le début de la campagne font l’admiration de tous. A été relever sur les lignes et transporter sur ses épaules un sous-lieutenant blessé et l’a ramené au poste de secours sous le feu des mitrailleuses ennemies. MédecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More aussi modeste que distingué. ».
Il est fait Chevalier de la Légion d’Honneur à titre posthume le 23 mai 1919.
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