»’BOUCHARDAT Apollinaire »’ (23 juillet 1806 à Isle-sur-Serein – 7 avril 1886 à Paris). Formé à l’Ecole de Pharmacie de Paris et au Muséum d’Histoire Naturelle, il entre dans la vie hospitalière lors de son internat en pharmacie. Il finit par devenir pharmacien-chef de l’Hôtel-Dieu où il y passera une vingtaine d’année (1835-1855). Par la suite, il quittera cette vie hospitalière pour devenir professeur d’hygiène à la Faculté de Médecine. Il est le fondateur de la diabétologie. Durant sa vie hospitalière, il étudie la glycosurie comme reflet de l’état des patients et préconise l’utilisation du polarimètre afin d’en tirer une mesure précise. Il élargit ses études lorsqu’il devient professeur et s’intéresse ainsi à l’hygiène, à l’environnement, aux maladies métaboliques,… Il est le père de Gustave Bouchardat.
Il fait partie de l’Académie des Sciences ; il entre en 1850 à l’Académie de Médecine, qu’il présidera par la suite en 1866 ; il est membre du Conseil de Salubrité de la Seine en 1852. Il appartient aussi à l’Académie Nationale de Pharmacie ainsi qu’à la Société Botanique de France (1854-1886).
Il publie un « Recherches et expériences sur les contre-poisons du sublimé corrosif, du plomb, du cuivre et de l’arsenic » en 1843, « Recherches sur la végétation appliquées à l’agriculture », 1845, « Manuel de matière médicale, de thérapeutique comparée et de pharmacie » en 1846, « Cours des sciences physiques, à l’usage des élèves de philosophie » en 1848, « Influence du morcellement de la propriété sur les progrès de l’agriculture et sur le bien-être de la masse des citoyens » en 1848, « De la Glycosurie ou diabète sucré, son traitement hygiénique, avec notes et documents sur la nature et le traitement de la goutte » en 1875, « Instruction sur l’essai et l’analyse du lait » en 1879 et « Traité d’hygiène publique et privée basée sur l’étiologie » en 1881.
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