Guillain

 »’GUILLAIN Georges »’ (1876-1961) est un neurologue français, membre de l’Académie des Sciences française, américaine et japonaise, Commandeur de la Légion d’Honneur en 1949.

Il fait ses deux premières années de médecine à Rouen, puis devient externe des Hôpitaux l’année d’après à Paris.

 »’1898 »’: Interne des Hôpitaux, premier de sa promotion, il est l’interne de Fulgence Raymond, puis de Pierre Marie. Sa vocation pour la neurologie apparait et il publie son premier travail scientifique sur les lésions du plexus brachial.

 »’1902 »’: Obtention de son doctorat en médecine à Paris

 »’1903-1905 »’: Chef de clinique des maladies du système nerveux

 »’1906 »’: Médecin des Hôpitaux et Professeur Agrégé quatre ans plus tard

 »’1ère Guerre Mondiale »’: Il est Médecin Chef du centre neurologique de VIème Armée. En 1916 avec son ami Jean Alexandre Barré et André Strohl ils décrivent le syndrome de radiculo-névrite avec hyperalbuminose du liquide céphalo-rachidien sans réaction cellulaire, appelé  »’syndrome de Guillain-Barré »’

 »’1919 »’: Nommé médecin à l’Hôpital de la Charité

 »’1920 »’: Description de la réaction de  »’Benjoin colloïdal »’ qui jusqu’à l’apparition des techniques d’électrophorèse, est restée un des éléments primordiaux de l’examen du liquide céphalo-rachidien.

 »’1923 »’: il devient Professeur de Clinique des Maladies du Système Nerveux (chaire de neurologie), à l’Hôpital de la Salpêtrière où, après son illustre fondateur et après Raymond, s’étaient succédés deux neurologues prestigieux, Déjerine et Pierre Marie.Il y restera jusqu’à sa retraite en 1947 et sera remplacé par Théophile Alajouanine. Lorsqu’il prend possession de sa chaire, son œuvre scientifique est déjà considérable. Travaux anatomiques et physiologiques poursuivis sous la direction de Pierre Marie, sur la capsule interne, le faisceau pyramidal, le noyau rouge, l’olive bulbaire. Travaux didactiques qui déjà le placent au premier rang des enseignants. Travaux cliniques, où se reflètent toutes les préoccupations de l’époque où la séméiologie, la nosographie et la pathologie nerveuses laissaient encore des vides.
Il publie huit volumes des « Études Neurologiques », les plus importantes descriptions étant celles du réflexe naso-palpébral et, avec Alajouanine, celle du réflexe médiopubien. Les travaux sur la sclérose en plaques, la forme hypothalamo-pédonculaire, les crises d’épilepsie, l’intérêt diagnostique de la courbe du benjoin colloïdal et, en 1924, son rapport fondamental. Description du syndrome de l’artère cérébelleuse supérieure avec Péron et Bertrand. Avec Raymond Garcin, le syndrome de paralysie unilatérale de nerfs crâniens. Avec P. Mollaret, les travaux sur la Maladie de Friedriech et sur les syndromes d’hérédo-dégénération spino-cérébelleuse. Avec P. Mollaret et Ivan [[Bertrand, le syndrome myoclonique vélo-pharyngo-laryngodiaphragmatique et la démonstration de la responsabilité du système olivo-dentelé.

 »’Bibliographie »’

 »La Pratique neurologique, publiée sous la direction de Pierre Marie,… par MM. O. Crouzon, G. Delamare, E. Desnos, Georges Guillain, E. Huet, Lannois,Masson (Paris)-1911
 »

 »Travaux neurologiques de guerre (préface du professeur Pierre Marie) par Guillain (Georges) Et Barre (Jean Alexandre) »

 »« Sur un syndrome de radiculo-névrite avec hyperalbuminose du liquide céphalo-rachidien sans réaction cellulaire. Remarques sur les caractères cliniques et graphiques des réflexes tendineux », avec J.A Barré et A. Strohl dans Bulletin et Mémoire de la Société Médédicale des Hôpitaux de Paris, 1916, p. 1462-1470

 »Le syndrome paralytique unilatéral global des nerfs craniens : contribution à l’étude des tumeurs de la base du crâne, 1927 avec Garcin »

J.M. Charcot (1835-1893). Sa vie, son œuvre, Paris, Masson, 1955
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