Cerise

 »’CERISE Laurent Guillaume »’ (30/04/1876 – ?) (SHD 6 Ye 51 706). Né à Paris, fils de Laurent Guillaume CERISE et de Félicie Henriette FAURE. Il se marie le 9 mai 1906 avec Jeanne Alice Marie VILSON.

Il est diplômé de la Faculté de Médecine de Paris le 16 janvier 1908, sa thèse traite de la sensibilité cornéenne ; il obtient la médaille d’argent de thèse. Ancien chef de clinique occulistique de la Faculté de Médecine de Paris, il y enseigne comme chef de laboratoire (Hôtel-Dieu) et comme chef de clinique pendant sept années (durant les années 1930). Il est ophtalmologiste des hôpitaux de Paris à partir de 1920. Il a exercé à Trousseau et à l’hôpital de la Pitié. Il est membre de la Société d’Ophtalmologie de Paris. Auteur de diverses communications aux sociétés d’Ophtalmologie et de Neurologie de Paris. Il effectue des travaux d’ophtalmologie-neurologie, et d’anatomie-pathologique pendant l’internat, le cliniquat et comme chef de laboratoire de la Faculté de Paris.

Soldat de la classe 1896, il est nommé médecin auxiliaire le 27 juin 1899 ; puis médecin aide-major de 2ème classe le 29 septembre 1909 grade avec lequel il est mobilisé à l’hôpital d’évacuation n°6 à Verdun. Le 6 novembre 1914 il est affecté à l’ambulance 4/56 où il obtient le grade de médecin aide-major de 1ère classe le 14 décembre 1914. Il arrive dans la 9ème région le 25 juin 1916, il est alors affecté au centre d’ophtalmologie (HC 30) ; il y reste jusqu’au 15 décembre 1917, date à laquelle il est affecté au Val-de-Grâce puis détaché à l’Hôtel-Dieu au service d’ophtalmologie du Professeur Lapersonne. Il revient à Tours le 27 février 1918, affecté au Centre Spécial de Réforme comme ophtalmologiste expert (il ne fait peur-être que l’aller-retour). Il est démobilisé le 20 janvier 1919 et est promu médecin major de 2ème classe le 17 février 1919. Après le conflit, il est promu médecin commandant, soit médecin major de 1ère classe le 25 décembre 1931. Il est rayé des cadres le 13 août 1937.

Il a été cité à l’ordre de la 69ème division le 15 mars 1916 :
« Depuis le début des opérations, s’est prodigué sans compter à tout heure du jour et de la nuit dans des situations souvent périlleuses pour opérer et panser de nombreux blessé. »

Il est fait Chevalier de la Légion d’Honneur le 29 décembre 1917, et Officier le 4 août 1936. Il obtient la Croix de Guerre. Durant le conflit, il effectue une mission de trois mois pour des recherches scientifiques au laboratoire Ophtalmologique de la Faculté de Paris (Décembre 1917 – Mars 1918) ; il passe aussi huit jours à Paris pour un enseignement spécial des gaz.

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