Biémont

 »’BIEMONT Louis Théodore »’ (Chinon, 1818 ou 25/05/1819 – Tours >1892). Carrossier. Epoux de Virginie Marquis. Père de Julia et Alfred Biémont. En tant qu’ancien carrossier (et rentier), il est membre de la Commission du groupe III (Mobilier et accessoires) de l’Exposition nationale de Tours (Journal officiel, n°9 p2 ; fonds Watier, C116L).

 »’BIEMONT »’ Virginie Louise  »’Julia »’ (Saumur, 3/1/1844 – Tours, 9/9/1931 (87 ans)), fille du précédent. Elle épouse le 12 février 1866 (à Tours ?) Louis Renault, carrossier, né le 21 août 1840 à Chinon, domicilié 62 rue Royale à Tours, fils de Louis Renault, marchand tailleur et de Anne Claire Biémont (mariage intra-famille, Louis le fils épousant une Biémont comme Louis son père ?). Sont témoins au mariage Louis Baranger, 52 ans, commissionnaire en marchandises, domicilié à Gentilly (Seine), cousin issu de germain du marié ; Ferdinand Blandin, 25 ans, négociant, domicilié à Tours ; Jean Unalserres, 59 ans, carrossier, domicilié à Saumur, oncle de l’épouse ; Emile Unalserres, 31 ans, carrossier, domicilié à Tours, cousin de l’épouse.

En 1879 (facture ayant été en vente sur Delcampe), on découvre un fabriquant de voitures « Maison Biémont et Renault-Biémont » 62 rue Royale à Tours, et l’indication « E. Unalserres et A. Bernin », successeurs ». Il existe apparemment un atelier de sellerie au 10 Bd Heurteloup, et un atelier de harnais au 12 Bd Heurteloup. On peut supposer que la mort du frère de Julia en 1870 ait entraîné la succession, mais quid de Louis Renault ?

Le couple Renault-Biémont ne se trouve pas dans le recensement de 1886. Le 11 décembre 1887, Louis Renault décède ; il est domicilié 7 terrasse des Carmélites à Tours.  »Etait-il malade depuis longtemps (expliquant que son cousin ait pris la succession de l’entreprise) ? ». Julia se retrouve veuve et sans enfants ; elle a 43 ans. Le décès est déclaré par la famille Biémont, à savoir le père de Julia (70 ans), habitant au n°2 terrasse des carmélites (= place de la mairie ?) et le cousin de Julia, Emile Unaserres, carrossier, habitant 62 rue Victor-Hugo à Tours, celui-là même qui est alors à la tête de l’entreprise.

Entre 1888 et 1891, Julia Biémont se remarie avec Antoine Monteil (le mariage n’a pas lieu à Tours), né en 1848 à Collonges en Corrèze, capitaine de gendarmerie. Antoine Monteil est veuf ou divorcé. Il a un fils, Paul-Louis Monteil, né en 1878 à Limoges. Julia, avec son mari Antoine, et son beau-fils Paul-Louis, habite toujours au 7 terrasse des Carmélites au recensement de 1891. C’est sans doute l’époque où elle se voit confier Marie-Madeleine Renault, fille d’Hilaire (sa nièce donc ?), future épouse de Louis Lapeyre.

Au recensement de 1901, Julia, Antoine et 3 domestiques habitent au n°2 place de la mairie, sans doute le logement de son ex-beau-père probablement décédé alors. Antoine Monteil n’apparaît jamais dans les listes électorales de 1892 à 1901, et le couple n’apparaît pas dans le recensement de 1906. Julia a-t-elle suivi son mari affecté dans une autre ville ?

En 1911, Julia Monteil née Biémont est recensée seule avec une domestique au n°3 place des Arts (le n° 2 place de la Mairie et le n°3 place des Arts sont sans doute la même maison d’après Mme Jarlégant). Son second mari est sans doute décédé, mais pas à Tours. Elle y vit toujours, seule, en 1921 et 1926. Au recensement de 1931, elle figure avec son « petit-fils », Charles Wacongne, né en 1896 à Tours, capitaine d’état major. Il y a sans doute une erreur, et c’est probablement Maurice Wacongne, né en 1892 à Bergues, veuf de Simone Lapeyre, d’où le fait de le considérer comme son petit-fils. C’est d’ailleurs lui, Maurice, qui déclare le décès en mairie. Il est domicilié cette fois « 3 place Anatole-France », la place ayant une nouvelle fois changé de nom…

 »’BIEMONT Alfred »’ Louis Théodore (Saumur 4/3/1848 – Tours, 7/11/1870). Frère de Julia, célibataire. Meurt à Tours en pleine guerre franco-prussienne ?

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