LettreÉcrit adressé à quelqu’un pour lui communiquer quelque ch… More se trouvant dans les archives de La Pommeraye, dans la rubrique Dispensaire.
Tours, le 28 Octobre 1892
J.M.J.
Ma Révérende Mère,
Je ne puis pas vous donner de grands détails sur l’emploi de ma sœur St Médard, je n’ai rien vu qui puisse vous être signalé.
Les consultations sont à peu près les mêmes que celles du Dispensaire, la seule différence c’est que ce sont de grandes personnes. Le jeudi, nous n’assistons pas à la consultation, nous nous tenons dans la chambre d’à côté, nous portons notre tricot et nous y travaillons à nos petits moments libres, principalement le jeudi.
Ma Sr St Médard ne paraît pas trop étonnée dans sa nouvelle position, elle dit que bientôt elle va être tout accoutumée.
Le Dr Chaumier semble désirer qu’il lui soit pris des notes sur les malades qu’il soigne, les autres docteurs n’en parlent pas.
Ma Révérende Mère, s’il était de nouveau question d’écrire, laquelle de ma sœur St Médard ou de moi faudrait-il écrire, s’il n’en parle pas nous ne lui rappellerons point, d’autant plus que cela nous ennuie bien un peu si sommes obligées de le faire.
Nous n’avons point de livre de messe pour ma sœur, nous n’en avons que deux. Si vous le permettez, ma Révérende Mère, nous en achèterons un pareil aux nôtres.
Daignez agréer,
ma Révérende Mère,
le profond respect de vos filles en N. S.
Sr M. Ste Hildegarde
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