»’SAJOUS Antoine »’ Jean Marie (° vers 1848 – + vers 1920 à Tours sans doute). MédecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More originaire de Lourdes ou Bartrès. Etudes de médecine à Montpellier (1885, De la folie paralytiforme). Se maria avec Domengea (Dominique en basque) Sarthou, originaire de la région de Rabastens (Gascogne). Vient s’installer en Tourainerégion More, à Saint-Christophe, où il exerça la médecine générale. Il était probablement pro-pharmacien et sa femme le secondait beaucoup pour la dispensation des médicaments. Il connaissait très bien le Dr. Raphaël Blanchard, originaire de Saint-Christophe. Antoine Sajous était un solitaire, intellectuel (il étudiait beaucoup) ; il parlait très peu et était très bon d’après sa petite-fille, qui le tient de sa grand mère. Il était athée (sa famille était catholique, et sa femme aussi), et il se passionna pour l’affaire Dreyfus, dans le camp des Dreyfusards. Il avait collectionné tous les journaux de l’époque. Ils eurent deux filles, Juliette et Jeanne, puis un fils, Antoine (ci-dessous). Il fut effondré de se rendre compte que son fils mutilé ne pouvait plus faire médecine (cf. infra), et en mourut de chagrin. A la fin de sa carrière, il exerça à Tours (35 rue des Fossés). Il y avait très certainement une connexion avec Louis Lapeyre (même origine du sud-ouest ?).
»’SAJOUS Antoine »’ (Saint-Christophe 5 mai 1896- Blois 30 décembre 1986). Fils du précédent. Il fit ses études au Lycée Descartes, et se trouva en première année à l’Ecole de Médecine de Tours quand la guerre éclata. C’est de lui dont Louis Lapeyre se préoccupe beaucoup dans ses lettres (même âge que Simone). Il commença 2ème classe et finit … (?). Un éclat d’obus lui arracha la main droite en 1918, quelques jours avant l’armistice, le privant de toute possibilité de reprendre ses études de médecine, au grand désespoir de son père. L’armée lui offrit de faire carrière et d’entrer à Coëtquidan. A la sortie de Saint-Cyr, il choisit l’infanterie coloniale et servit au Maroc puis au Sahara jusqu’en 1927. De 1927 à 1930, il fut capitaine instructeur à Saint-Cyr. Il se maria vers 1929 avec Geneviève Desgranges, fille d’un médecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More de la Tourainerégion More, le Dr. Henri Desgranges qui était mort à la fin de la guerre 14-18, après avoir été gazé. Ils eurent 3 enfants, Jean-Claude, Michel (décédé en 2008), et Francine. Affecté ensuite en Afrique noire, il sert successivement en Cote d’Ivoire, au Sénégal, en Oubanghi et au Tchad. Rappelé du Tchad au printemps 40, il participe à la fin de la campagne de France et aux derniers combats de la Loire. Après l’armistice, il est affecté au Maroc de mi-1940 à 1942. Promu Lt- colonel il est nommé commandant militaire de la Casamance de 42 à 44 puis
affecté au Liban et en Syrie comme colonel jusqu’en 1946. Il repartira enfin au Cambodge, en Cochinchine puis au Tonkin où il terminera sa carrière comme Général de brigade en 1952. Il vint alors se retirer à Blois vers 1952, où il fut maire-adjoint pendant 10 ans. La famille d’Antoine Sajous garda des relations avec Jean-Louis Lapeyre (qu’ils allèrent voir plusieurs fois aux Etats-Unis), mais aussi Odette Lapeyre née Guerrier (sa première épouse), et ses enfants. Odette Lapeyre était la marraine de Michel.
»Sources »
Geneviève Sajous née Desgranges vit encore (née en 1908) ; elle est en maison de retraite (Maison Claude de France à Chaille. Tel std 02 54 79 33 10 ; chambre 02 54 79 33 18)
Michel Sajous, fils d’Antoine, est décédé depuis peu mais sa femme vit encore à Vouvray (5 r Petit Coteau Tel. 02 47 52 70 71)
Jean-Claude Sajous (né en 1930 ?) vit à Blois (116 r Albert 1er, Tel. 02 54 43 80 57, jjc.sajous@wanadoo.fr).
Il sait peu de choses sur son grand-père car son père (resté traumatisé par la guerre de 14) parlait peu, et sa mère n’a jamais connu son beau-père, déjà décédé au moment de leur mariage. Il a tout de même la plaque de cuivre de son grand-père dans ses affaires.
Francine Sajous, ep. Richard
Henriette Soubiran (née en 1921), fille aînée de Juliette, la soeur d’Antoine Sajous, veuve d’un chirurgien bordelais auant exercé à Tarbes, Jean Soubiran, réside à Arcachon. Tel. 05 56 83 14 13. Apparemment, elle connaît plus de choses sur le Dr. Antoine Sajous que Jean-Claude. C’est aussi l’aînée de tous les cousins. C’est elle qui m’a parlé de son côté Dreyfusard
Antoine Lafitte (né en 1923 ?), fils unique de Jeanne, l’autre fille du Dr. Antoine Sajous. Il habite Artagnan (Tel. 05 62 96 73 32). C’est lui qui est au courant des relations de son grand-père avec le Pr. Raphaël Blanchard
Laisser un commentaire